lundi 29 août 2011

Un petit délire

j'ai abandonné ce blog pendant les vacances, c'était un  blog vacant... Personne n'est venu l'occuper, me voici donc de retour.
Aujourd'hui je me suis un fait un petit délire. Je ne resterai pas dans le flou bien longtemps.
J'ai pris mon délire sous le bras et mon appareil à la main je suis partie dans l'indécis, le non définit le moment ou l'oeil devine, juste avant la réalité.
Un moment magique pour moi quand je prends une photo. J'aime ce moment où les couleurs se mélangent, ne forment encore que des tâches imprécises.
Alors voilà, je vous ai préparé quelques photos flous. Pas si facile de faire une jolie photo flou. Il faut choisir ses couleurs et bien les mélanger, trouver la bonne distance pour que rien de précis  ne vienne troubler cette peinture indécise qui oscille entre le vrai et l'imaginaire. Ne pas bouger, ne pas respirer, il ne faut pas confondre flou artistique et bouger involontaire.
Non mais je vous jure... Le délire continu. J'arrête et vous laisse vous égarer dans la brume au coeur de mes photos flous.


.

















Je ne vous le ferai plus promis, à moins que vous n'ayez apprécié..

vendredi 1 juillet 2011

30 juin 2011



30 juin 2011, le soleil brille, les températures avoisines le 30°, un petit vent léger se balade entre les branches des arbres et vient me rafraîchir de son souffle léger, les conditions sont réunies pour que je décide de vérifier si l’été est bien arrivé. Quand je pense été, je pense chaleur ciel bleu, chant des cigales, quelques fruits grappillés de-ci de-là, les moissons, le jaune des tournesols, les jaunes d’or des graminées qui mûrissent, la brûlure du soleil, les vacances les apéros avec les copains.
Sac sur le dos, chaussures aux pieds, normal quoi, et bien sûr mon appareil photo près à déclencher, mes pas se dirigent vers le chemin de randonnée du Bois Bédat.
Tous au long de la balade les cigales et le soleil me tiennent compagnie. Seuls quelques nuages, petites boules cotonneuses perturbent le bleu du ciel de cette journée d’été.
Voici quelques photos qui me disent que, oui, le printemps a bien laissé sa place.




13h 45 au clocher, je démarre.



Le moulin, la sortie du village approche.









 
Je me retourne, le village derrière moi est enfouit dans la verdure.





Les tournesols tournent la tête, sur mon passage ?





Les chardons sont en fleur, une floraison très discrète.






J'emprunte le sentier qui mène aux anciens bains.






Ce merle qui profite de l'ombre, me regarde d'un air légèrement méprisant, oui méprisant, se pose-t-il des questions sur l'intérêt de marcher sous le soleil de l'après-midi ?










Tout près des anciens bains la végétation de "roseaux"et de prêle atteste de la présence d'eau.





 Un scarabée doré sur une belle fleur blanche.


Le sentier s'enfonce à l'ombre.



















Pour ressortir en plein soleil en bordure d'un champs de blé.







Ces futures mûres me mettent l'eau à la bouche, trop tôt pour les déguster,  je me contente de savourer la beauté des fleurs délicates.



j'imagine déjà les gelées transparentes et parfumées de cet automne.


Joli coussin de verdure qui se découpe sur le blond des blés.








Une petite mare.




les fruits rouges des Viornes,




et les gousses aériennes des genêts défleuris.




Le sentier débouche sur.... un champs de blé.











En face une prairie ou je m'accorde le temps de prendre une fleurs bleu, une fleur jaune en photo, fleurs d''été dont le nom ne m'est pas connu.



Je continue,




à l'ombre de l'arche des arbre fleuri ce poi de senteur.









je m"arrête un moment pour admirer les formes et les couleurs dessinées par les moissonneuses,
monstres d'acier qui sculptent notre campagne à la saison des récoltes.




je reprends ma route. On peut s'amuser, non ?!







Cette buse, elle n'était pas seule, profite du passage des engins agricoles qui débusquent les petits rongeurs



Enfin en voici une.




Un chardon d'un vert éclatant.



Les couleurs de l'été, l'or, le marron, le beige, pour les gourmands, café chocolat vanille, repeignent les paysages dans les tons ocres.







Une retenue collinaire entourée du jaune des tournesols et du blond des blés.




Tout fripé tout ridé il vient tout juste de sortir le bout de son nez.













Je continue sous le soleil.





Un champs de soleils, qui s'étire jusqu'à ce petit lac.




Une vigne, il n'y en a pas beaucoup, par ici, les céréales sont reines.








je fais une pause sous le pin parasol pour contempler encore, les lignes qui se croisent et s'entrecroisent, lignes droites, lignes courbes qui tracent des chemins que je ne suivrais pas.







Une nouvelle retenue collinaire cachée dans un écrin de blé mûr.



Épargnés pas la machine ils dressent fièrement la tête au dessus du champs de bataille. Quelques grains échappés à la mâchoire féroce qui engloutit les frêles épis. L'année prochaine, ils pousseront peut-être au milieu de pieds de tournesol.


Le Ninar.




Le sentier s'enfonce dans la fraîcheur du bois.




Dans la pénombre du sous-bois....




Castelnau surgit à l'horizon.





Deux graines de tournesol rescapées de la récolte passée, nichées dans un océan de colza ont donné naissance à ces deux fleurs qui laissent éclater leur jaune lumineux sur le fauve du colza mûr.




Retour par la route qui me ramène à mon point de départ.




Pas encore éclose.




Presque fanée.



Fin de la balade, sous le pont coule doucement sans se pressée notre petite rivière.

Il faisait chaud, mais un petit vent  m'a suivit doucement  tout le long de la balade, un petit vent qui fut le bienvenu.