lundi 18 avril 2011

Week-end au soleil

Vous avez déjà entendu quelqu'un s'exclamer :" Quelle vie de chat!! "
C'est normal.

Elle est pas belle la vie !!!


jeudi 14 avril 2011

petites fleurs du printemps

Le ciel était gris le moral pas vraiment gris mais pas loin, j'ai décidé, c'était en début de semaine, de faire un tour, tout petit tour.
Ma route à croisée des petites fleurs toutes neuves des petites fleurs du printemps qui m'ont mis du baume au coeur et un peu de couleur au moral. Nous avons causé un peu, fait la conversation, quoi. Certaines sans complexe m'ont confiée leur nom, rien à faire pour les plus timides.
J'ai fait connaissance avec Véronique, marguerite... et d'autres encore. Je vous les présentes ?
Pour celles qui ont voulu rester discrètes, j'ai appris qu'il était possible de trouver leur nom, en cherchant bien. Je vous en laisse le soin.
Allez donc vous balader ici http://www.faune-flore.be/fleurs_belgique/index.htm






Pas de problème avec celle ci, une euphorbe, très sympathique, mais pas touche sa sève est irritante.







Je t'aime un peu, beaucoup, tendrement,  à la folie, pas du tout. La fleur des amoureux. Pauvre marguerite... Contentez vous de l'admire, l'amour n'a pas besoin de ça pour se faire connaître.



Une fleur de lin délicate et  fragile dans sa robe bleue.



Bleu, rose, voici le trèfle. Banal, mais en y regardant de plus près, ne la trouvez vous pas magnifique cette fleur des champs ?  Une boule de douceur.



Je vous présente Véronique, minuscule elle tapisse d'un jolie bleu le vert des bords de route et des prairies.



Elle m'a dit se nommer pulmonaire, je vous en avais déjà parlé. Celle-ci est un peu différente mais je l'ai cru.









Cette fleur d'un arbuste nommer viorne était très fière de m'exposer sa belle robe blanche brodée de perles d'un jaune pâle. Je dois vous avouer que j'en ai pâli de jalousie, mon rêve, une vrai robe de princesse.










Celles-ci malgré mes sourires et mes tentatives de séductions sont restées muettes.



Petite feuille d'un chèvre-feuille des haies. Son nom vient de  la légende qui veut que les chevreuils en broutent les jeunes pousses et s'en enivrent.



Cette branche d'aubépine commence tout juste à fleurir.










Madame c'est déguisée en un insecte, par amour bien sûr, juste par amour.












Celle-ci je l'a trouve BELLE.
Ce sont des orchidées bien sûr.



Sa racine est comestible, voici le salsifis sauvage. On le nomme aussi barbe de bouc. Je n'ai pas réussi à percer le secret de se petit nom.



Lumière des prairies la renoncule s'invite un peu partout, cette jeune fille est très sociable mais pas toujours désirée, elle se fait chassée des potagers où elle aurait tendance à se prélasser.






 Le respounchous m'a fait une déclaration d'amour, je me suis laissé prendre au piège de ses feuilles en forme de coeur, mais son baiser m'a laissé un goût amer. On ne m'y prendra plus.
 ( La pointe de cette plante et seulement la pointe est comestible, son goût est très amer)









Cette fleur de vesse est très appréciée des fourmis.






Encore deux belles qui ont fait leur coquette.



Géranium,  très discret un charme fou un peu sauvage, enfin bref, un Don juan. Enfin c'est mon avis.



Là pas de soucis je connaissais déjà, nous conversons régulièrement, elles vivent en plein centre du village. Ces tulipes sont de vielles connaissances, elles m'ont annoncée leur disparition prochaine. Nous nous retrouverons l'année prochaine.


lundi 11 avril 2011

Une balade pour Micheline


Je suis partie ce week-end chez ma maman. Elle habite dans le Gers, elle habite à Vic-Fezensac.
J'ai vécu toute mon enfance à Vic-Fezensac. Je l'ai sillonné en long en large et en travers, mais je n'ai jamais vraiment aimé cette ville. Je ne l'avais pas choisie, je ne m'y suis pas sentie chez moi. j'en garde pourtant un bon souvenir. Les souvenirs d'enfances ce sont des odeurs des impressions des sensations qui reviennent, un bruit, la chaleur du soleil, le bruit du vent qui soudain nous ramènent au pays de l'enfance. Je ne retrouve jamais ses petits instants furtifs en me promenant dans les rues de Vic. Ils sont ailleurs.
Je connais très mal l'histoire de cette ville.
Je m'étais promis de faire des photos, pour Micheline ce week-end, je crains qu'elle ne soit déçu, la lumière n'était pas excellente et  le temps gris.
Je suis donc partie en compagnie de ma soeur à la rencontre de mes souvenirs. j'en ai retrouvé certains.
Mais surtout, au fils de mon escapade, de mes recherches j'ai redécouvert Vic, avec un oeil neuf. J'ai vu des petits détails que je n'avais pas chercher avant, et je crois que nous reviendrons mon appareil photo et moi fouiner dans ces coins déjà vus et pourtant différents du souvenirs que j'en avais.

Vic à changé depuis mon enfance bien sûr mais j'y ai retrouvé les mêmes rues et bâtiments. Allons y faire un tour.



Vic n'est pas une ville perchée, c'est une bastide, je ne vais pas vous donner un cour, mais le mot bastide désigne des villes neuves construites dans le sud-ouest de la France entre 1222 et 1373,s selon un  plan et en une seule fois.
Nous commençons tout de même notre balade en grimpant cette petite volée de marches. Ce sera le seul effort que je vous demanderai.


Un petit souvenir, l'endroit est plus coquet, mais il n'a pas changé, nous y venions souvent copains et copines ...."discuter" les soirs de bal à Vic. Les bals ce tenait tout près, l'endroit est maintenant réservé au club taurin me semble-t-il. Je n'ai pas pris de photo.


L'église Saint-Pierre .Construite au XIIe siècle, elle fut très endommagée au XVIe siècle pendant les guerres de religion. Ses voûtes en pierres furent détruites et le monument incendié.
Au XVIe et XVIIe siècle, l'église fut restaurée (reconstruction du clocher, installation d'une belle charpente en bois,...). Ce même clocher fut ultérieurement jugé trop petit et sera remplacé au milieu de XIXe siècle par la tour octogonale visible aujourd'hui.
Je n'ai pas pu y entrer, porte close, le seigneur des lieux ne tenais pas audience, j'ai pleuré, supplié, prié même, rien n'y a fait.


Je n'ai pu admirer ses vitraux que de l'extérieur.


Même cinéma du côté de la porte latérale, même résultat, la prochaine fois je prendrai rendez-vous.


Déçu j'ai pris une dernière photo du clocher qui flirtait avec les instances divines.


Je n'ai pas pu résister à l'appel de ce volatile déplumé qui trônais sur une fenêtre. Très sagement il s'est laissé immortalisé (pardonnez mon jeu de mot). Sa propriétaire, nous a expliqué qu'il dégelais tranquillement. Bon...




Cette petite boutique de mode féminine  attire mon regard, originale et très amusante. La aussi porte close, normal pour un dimanche. Heureusement pour moi qui me serais laissée tenter.







Un peu plus loin ces peintures sur les murs affichent clairement l'intérêt de la ville pour les corridas, même cette boucherie a succombé. Ah,c'est normal pour une boucherie me dites vous ?


Une place entourée d'arcade, caractéristique d'une bastide.



Le Kiosque est bien plus jolie la nuit, mais il ne manque pas de charme en plein jour. Le cinéma de mon enfance est toujours là. Souvenirs de films, mais aussi de baisers volés,aux goûts acidulés de bonbon.




Je ne connaissais pas cette oeuvre, et ne sais pas  qui l'a réalisé. Il va falloir que je me renseigne.




Sur le socle se trouve ces deux blasons, celui de Paris et celui de Vic-Fezensac, je n'ai aucun mérite c'est écrit au-dessus. Le mystère réside dans le pourquoi de la chose.



Les arcades toujours.




En continuant par cette petite ruelle étroite  pas forcément très accueillante, mais très caractéristique avec son passage sous une habitation,
Je crois qeu'on appelle ces passages des "carelots".




J'ai débouché sur ce devant de maison un peu fouillis, mais très jolie. Un artiste sûrement. A cet endroit quand je me rendais plus jeune chez ma grand-mère ce tenait une petite épicerie.






Ce pan de mur que j'ai découvert  n'est pourtant pas récent, pierres anciennes, vestiges du passé, perdu, coincé entre des murs de bétons. Ironie, il s'est fait digérer par le modernisme, rien ne le signale, rien ne l'indique.




Encore un hommage à la corrida.






Une maison colorée.






Dans un jardin ce cachaient Blanche Neige et les nains de jardin. Il y avait même le lapin de pâques.




Cette entrée qui donne sur le parc de l'hôpital, n'en a plus que le nom. Il y manque quelques marches qui n'ont pas survécu.



Nous sommes parties faire un tour dans le jardin de l'ancien hôpital.
Mes souvenirs m'ont rattrapée. Ma grand-mère vivait dans la maison d''en face, et petite fille après l'école elle m'accueillait ainsi que mon cousin pour la pause de midi.
Le père François qui vivait dans cet hospice, venait poser sur le muret qui soutient cette grille, le poids des années passées. Sa poche véritable caverne d'Ali baba, renfermait des trésors sucrés qu'il réservait à notre gourmandise d'enfant.



L'hospice est maintenant fermé, mes pas m'ont ramenée sur le chemin de mon adolescence, c'est ici que j'ai, toute jeune fille confronté ma vie toute neuve à la vieillesse et la maladie, le temps d'un stage scolaire.



Cette chapelle fut construite au XVIIIe siècle,  me semble-t-il sur l'emplacement d'un ancien couvent détruit. Elle se nomme la chapelle des Cordeliers.


 

Ce puits ce trouve dans le jardin.


Sur l'aire de jeu deux enfants égayaient de leurs rires le parc endormie.








Nous sommes retournées vers la chapelle, et j'y ai découvert un magnifique escalier en colimaçon tout en pierre qui si j'avais eu le courage m'aurait sûrement amenée en haut du clocher. Je ne suis pas téméraire, ma soeur non plus et nous sommes ressorties sans tenter l'aventure. La prochaine fois....





Le bâtiment manque visiblement d'entretien.







Une belle architecture pourtant et qui mérite d'être préservée.












Curieuse j'ai collé mon nez et l'objectif de ma boite a photo contre la parois vitrée de la porte pour apercevoir l'intérieur, j'y ai découvert l'envie d'en savoir plus.







La maison de retraite est elle aussi fermée, elle à été réhabilitée en logements sociaux m'a-t-on dit. Au fond de la cour, dans un couloir désaffecté en me penchant par la fenêtre ouverte, j'ai rencontré....





Le corbeau et le renard,


Pérette et le pot au lait,



et la grenouille qui voulait devenir aussi grosse qu'un boeuf.




Sur la place du foirail ou ce tenait la semaine dernière une foire aux chevaux, ces platanes dénudés, lançaient un appel au-secours à je ne sais qui. Un air d'étrangeté qui m'a saisi sous cette lumière un peu glauque, Nous ne nous sommes pas attardées.



j'ai succombé au charme rouillé de cette vasque.




 L’édification d’arènes en « dur » de 3 500 places date de  1931 . Les arènes étant trop petites, leur capacité est portée à 5 847 places en août 1933. En 1998, la capacité est encore augmentée pour atteindre 7 000 places. Elles acceueillent tous les été durant la féria de pentecôte des corridas réputées, puisque Vic est une des principales villes taurine de France.
Le festivals de Tempo latino s'y déroule aussi au mois de juillet.




La statue « grandeur nature » érigée devant les arènes est l'œuvre de Manuel de la Fuente Elle représente un torero d’exception Francisco Ruiz Miguel devant un taureau.
Je n'aime pas la corrida, une expérience une seule, m'a confirmé que ma nature trop sensible ne pouvait supporter le spectacle barbare de cet affrontement. Je dois reconnaître que cette statue est toutefois majestueuse.








Ce jour là j'ai pu m'aventurer sans crainte au sein de cet édifice, seuls quelques pétanqueurs s'affrontaient sur le sol couvert de sable.





Je suppose qu'il s'agit ici de la chapelle ou ce recueillent les toreros avant le combat.



Tel un tableau de peinture abstraite un peu surréaliste, accroché sur ce mur de béton, ce panneau à attiré mon oeil. Il résume bien l'impression qu'il me reste de cette visite au coeur d'une belle ville qui a encore besoin de penser ses blessures, de se refaire une beauté.

Merci à Micheline qui m'a autorisé à renouer avec la ville de mon enfance. J'ai trouvé des trésors cachés, un peu trop cachés,  il s'y trouve un patrimoine intéressant qui mérite d'être mis en valeur de façon plus évidente.