Une belle journée de printemps jeudi dernier, si si, je vous
assure, j'ai trouvé dans mon jardin, un pissenlit, une pâquerette coquette,
mais toute ébouriffée tout juste sortie du lit.
Quelqu'un me souffle
que non, nous sommes tout juste au début de l'hiver. Pourtant même les abeilles
butinent le romarin en fleur, et puis ce bouton de rose....
Vérification
faite sur mon calendrier nous sommes bien en hiver. Voilà pourquoi ce matin là en
partant me balader j'ai trouvé ces paysages embrumés que j'aime tant !!
Devant mon bol fumant de thé, les yeux pas encore
complètement ouverts j’ai tourné la tête vers la fenêtre. Devant le spectacle
d’une langue de brume qui lèche les arbres et les terres nus du champ d’en face
un petit frisson s’est glissé le long de mon dos. Non, pas le froid, l’envie de
partir à la chasse aux paysages embrumés. De partir chercher derrière ces
brumes qui s’étendent, se nichent dans les creux, s’enroulent autour d’une colline
pour caresser les arbres et envelopper la nature, ma campagne qui se cache, qui
joue à cache-cache, pour nous faire un clin d’œil et disparaitre à nouveau.
Me voici donc partie à la chasse ; deviner un arbre qui couvre pudiquement sa
nudité hivernale, m’émerveiller devant le village orgueilleux de sa beauté se
dresser au-dessus d’un nuage taquin, ouvrir grand les yeux sur le spectacle de
la nature dessinée par je ne sais quel artiste d’un coup de crayon sûr, admirer
une branche d’églantier qui, de ses épines, tente de déchirer la blancheur du
matin.
De merveilles en merveilles, de petits coins en petits coins,
de chemins cachés en chemins retrouvés je redécouvre ma campagne de tout les
jours coquine et taquine qui se vêt d’habits de fêtes, se couvre et se
découvre pour éveiller mon envie de continuer notre histoire d’amour.
J’ai ramené de mon petit périple des bouts de ses moments de
bonheur, les voici les uns après les autres sans queue ni tête, un peu comme
ils me sont tombés sous le nez.
Je ne m'en lasse pas tous les hivers je la referai, le temps passe et pas une ride.
Et quand la brume s'efface devant le soleil les couleurs reprennent le dessus et le spectacle continue...
Les ombres qui s'alanguissent se déclinent parfaitement en noir et blanc.
Et si les fils électriques barrent le paysage il n'en reste pas moins que la nature reste belle.
Et pour finir un feu d'atifice de couleur offert par les feuillages rescapés qui traversent l'hiver pour le plaisir de nos yeux.
Une balade d'hiver juste pour mes yeux et les vôtres
Ludivine la poétesse de Castelnau... mazette! Après avoir lu et vu tout ça, y'a plus qu'à aller se coucher comblé!!!
RépondreSupprimerHeu.. j'suis pas anonyme! J'suis Sittig Bull!
SupprimerMazette je t'avais reconnu tiens....
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