lundi 2 mai 2011

Dans ma prairie...

Je n'ai pas l'habitude de parler quand le malheur survient. je n'ai pas l'habitude ni l'envie.
Ces jours derniers, la tristesse et la mélancolie m'ont tenue compagnie.
Petit à petit les choses reprennent leur place, et aujourd'hui, j'avais les doigts qui me démangeaient. Mon appareil photo a repris du service.





Juste quelques photos dans mon jardin, pour reprendre doucement. Cet oeillet devant moi pour commencer...
En y regardant de plus près j'y ai vu  deux petites antennes qui pointent. Elles m'ont donné l'envie d'aller voir un peu plus loin. Il est vrai que le printemps saison des fleurs est aussi celle des insectes qui s'enivrent de leur pollen, et s'abritent dans leurs corolles.
Mon envie m'a  pris par la main pour m'amener tout près dans une prairie préservée des cultures toutes proches.
Fleurs sauvages et graminées, s'y épanouissent pour mon plaisir et celui des petits insectes.
Ces petites bêtes ne sont pas faciles à piéger sur la  mémoire de ma carte. Quelques unes cependant n'ont pas réussi à m'échapper.




Dans la haie une  délicate fleur rose, fleur d'églantine.


 







Marguerites et fleurs jaunes.




Fleur bleue.










Élégantes graminées





Une  fleur cotonneuse, fleur du salsifis.





Magnifique orchidée.






Une centaurée.










En approchant de cette fleur de plantain, j'ai trouvé ce petit insecte noir immobile en attente de je ne sais quoi.



Ce minuscule escargot, pas plus gros que la moitié de l'ongle de mon petit doigt, accroché à une herbe se balance doucement au gré du souffle du vent.














La finesse de la dentelle.










Madame l'araignée est apparue alors que, allongée dans l'herbe j'allais photographier cette fleur de centaurée. Un jolie cadeau, merci, merci, madame l'araignée.




Tout vert et tout brillant, je ne vous dirai pas son nom, je ne le connais pas.




 Un bouquet éphémère composé avec talent.








 Le papillon et l'araignée.










Cette petite instable fut plus difficile à attraper.








Sans commentaire, enfin si, j'adore cette délicate élégance.



Perché au sommet.


Vous remarquez les couleurs, j'ai eu du mal à le dénicher, et pourtant en y regardant de plus près, on en trouve un tout les dix centimètres, tous agrippés aux mêmes branches de cette frêle graminée.




celui-ci m'a baladé pendant un petit moment et au bout de quelques clichés vraiment pas réussis, j'ai fini pas avoir le dessus.






Beaucoup plus facile avec celui-ci, qui tel un gamin,  profite du vent léger, pour, installé sur un brin d'herbe suspendue au-dessus du vide, goûter aux sensations fortes de ce manège improvisé.

Je reviendrais dans ce petit coin de paradis, j'y vais souvent, juste pour m'asseoir, écouter et regarder. Au milieu des fleurs et des petits animaux on découvre un autre monde. Un monde ou nous ne sommes pas invité, un monde ou il faut arrivé sans faire de bruit et savoir se faire oublier

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