mercredi 4 mai 2011

Mes rosiers.

Cet après-midi il a plu et je n'ai pas réussi à mettre un pied dehors. Heureusement le soleil est de retour. Quelques pas dans mon jardin , un coup d'oeil sur mes rosiers qui contrairement à moi apprécient la pluie qui vient de tomber, et je me décide à faire quelques photos.
Les rosiers, mes arbustes préférés, par la variété de leur fleurs de leurs couleurs et de leurs parfums, enchantent les jardins au printemps et tout au long des saisons.
Les miens n'ont pas de nom, ou plutôt si, des noms connus de moi seule. Ils sont des souvenirs, souvenirs de balades, d'un endroit, d'une personne, d'une rencontre. Une branche grappillée par-ci une autre pat-là, un peu de terre et d'amour et le printemps suivant un petit miracle, un nouveau rosier dans mon jardin.
Certains appellent ça une bouture, tout simplement.
La rose est une belle fleur qui sait se défendre, et pour la cueillir il faut prendre des gants. De là vient peut-être mon amour pour cette fleur.
Les voici encore constellées de gouttes de pluies, toutes nues sortant de la douche.




Il ne fleurit qu'au printemps et il envahit ma haie de ses fleurs blanches, pas tout à fait blanches, légèrement jaunes. Il est le souvenir des premières années dans mon village. le rosier du "padoin". Je l'apercevais de la fenêtre de ma cuisine.

 



Celui-ci aussi ne fleurit qu'au printemps, un rosier buisson couvert d'une multitude de petites fleurs violettes au parfum envoûtant. Le rosier de la "Quèque", souvenir d'une balade lors d'une soirée ou notre prof de gym nous avait fait marcher sur "le sentier des bains".  En admiration devant ses roses et leur parfum, Sylvie m'avait arraché un rejet, depuis le rejet à fait des petits, quatre rosiers embaument mon devant de porte. Merci Sylvie, encore une image de mes premières années à Castelnau.



Je le nomme mon bel inconnu. Il n'évoque rien, une branche fichée en terre au retour d'une balade, d'un tour dans le village?  Je n'ai pas réussi à retrouver le souvenir de cette rencontre, ni même le pied mère. Sûrement un petit bout glané lors d'une la taille. J'imagine donc, et sa couleur rouge, couleur de l'amour dans le langage des fleurs, m'entraîne vers des rêves de prince charmant, d'un soupirant inconnu qui la nuit serait venu planter cette fleur de l'amour. (on a le droit de rêver, non ?)





Un cadeau de Christine. Ce délicat bouton s'ouvre pour donner cette énorme feuilleté de pétales.





je connais son vrai nom, on en trouve plusieurs exemplaires dans le village. Mais je ne veux pas m'en souvenir, il est pour moi le rosier de la poste. Tout simplement. Il était devant ma porte et j'ai voulu quand j'ai déménagé l'amener avec moi.


Et voici le rosier d'Olivier, sa floraison est un dégradé de jaune rose et blanc. Un peu fanée mais encore fort présentable. D'autres boutons sont en préparation, et il fleurit tout l'été.




Lui aussi je connais son nom. Mais je préfère le nommer du nom de celle qui m'en a gentillement offert quelques branches. le rosiers de Mado est d'un orange délicatement strié de jaune.


Cette rose est dans toutes les haies, belle fleur d'églantine parfois blanche parfois rose, elle pousse dans ma haie et est la bienvenue parmi les autres,




Très envahissant le rosier de Tina, elle ne savait pas, je ne savais pas qu'il aimait prendre ses aises, et étaler ses rameaux. Il gène un peu le passage, mais il est très bien ou il est. Il y restera.


Le rosier de "Touflan". Une escapade avec véro sur des chemins non balisés, à la découverte de coins de campagne bien cachés, d'ou on revient les jambes un peu griffées mais enchantées de ses moments de solitudes en tête en tête avec la nature encore un peu sauvage.




Très gracieuse cette fleur orange au reflets jaunes presque blancs, un port de reine. C'est aussi un rosier de Tina, mais qui sait se tenir et reste bien sage bien droit à l'endroit qui lui fut assigné.



Encore une balade avec Véro, plus sage celle-ci, le long d'un sentier bien défini. Un petit écart tout de même pour cueillir un  bout d'un futur rosier. En bordure de route, auprès d'une presque ruine, il éclairait d'une multitude de fleurs roses pâle se bout de friche. J'y suis passée il n'y a pas longtemps, la ruine n'est plus une ruine et le rosier a disparu. Je l'appelle la rose de "la Paguère".



Rosier grimpant, petite rose de printemps. Le rosier de Josette. Josette n'est plus là mais au-dessus de la porte de sa maison son rosier est encore là.




Il paraît qu'il a au moins 50 ans. Il vient du village, d'une ancienne grange restaurée. On m'a proposé de le prendre. Il a survécu au déracinement et donne de belles fleurs très parfumées. Quelques autres de ses enfants s'éparpillent autour de ma maison.





Rosier bicolore, il porte sur le même pied des roses jaunes orangés et des roses rouges. Il vient du parterre de la petite Marie. Petite Marie est partie de Castelnau, reste ses fleurs plantées avec amour.





Le rosier du couvent, boutons oranges, fleurs jaunes. Disparu lui aussi, déraciné par des travaux en cours.

Mon jardin est un petit jardin de mémoire, des coins de campagne des morceaux de vie, ou il fait bon se promener en laissant les souvenirs effleurer le quotidien.


































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